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La faim émotionnelle

La faim émotionnelle

Temps de lecture : 2 minutes

Faim physique et faim émotionnelle : comment les différencier ?

Lorsque nous avons faim, il nous arrive parfois de ne pas savoir si cette faim est d’ordre physique ou émotionnel.
Il est important de différencier faim physique et faim émotionnelle afin d’adapter nos comportements au plus près de nos besoins.

La faim physique.

Elle est biologique et se base sur notre instinct à nous alimenter. La faim physique conduit à l’ingestion des nutriments dont notre corps a besoin pour survivre et fonctionner correctement.
Cette faim physiologique est progressive et se ressent dans l’estomac. Elle s’arrête une fois que nous sommes rassasiés, par tout type de nourriture. Elle ne cause pas de sentiment de culpabilité.

Des hormones de notre corps sont chargées de développer ce type de faim, la ghréline par exemple. Il s’agit d’une hormone digestive qui stimule l’appétit. Son taux est élevé avant les repas et diminue à mesure que l’estomac se remplit.

La faim émotionnelle.

Contrairement à la faim physique, elle est soudaine, très intense dès le début et cherche la satisfaction immédiatement.
Il s’agit d’un besoin de manger en réponse à des émotions désagréables. Nous ne sommes alors pas capables de gérer le stress d’une autre façon. Lorsque nous ne parvenons pas à faire face à ces émotions difficiles à vivre, nous avons tendance à manger. Souvent nous mangeons alors sans réelle sensation de faim physiologique afin de trouver une forme de plaisir. Nous évitons ainsi la frustration, la contrariété ou encore la peur. Dans ces cas là, nous mangeons pour fuir des émotions négatives ou pour combler un vide (ennui, anxiété, tristesse, etc).
La nourriture a une dimension émotionnelle non négligeable.

Certaines personnes utilisent la nourriture pour focaliser leur attention sur ce plaisir immédiat qu’elle procure. Il s’agit alors d’un évitement pour ne pas prêter attention aux émotions désagréables qui sont difficiles à vivre. N’oublions pas que, souvent, un sentiment de culpabilité suit la satisfaction procurée par des aliments réconfortants (nourriture sucrée par exemple)culpabilité. La nourriture ingérée laisse alors un goût amer nous faisant regretter d’avoir mangé ces aliments.
La faim émotionnelle est presque impossible à rassasier. Il ne s’agit pas de faim réelle : le mal-être venant des émotions, la nourriture ne peut les apaiser.

Que faire face à la faim émotionnelle ?

Tout d’abord regarder s’il s’agit d’un problème ponctuel ou, si au contraire, il s’agit d’un problème récurrent, chronique voire pathologique. Dans ce dernier cas, la meilleure solution est de faire appel à un professionnel de santé.
La faim émotionnelle n’est que ponctuelle, passagère. Avoir recours à des techniques de gestion des émotions comme la sophrologie est une approche intéressante et efficace. La meilleure des solutions n’est pas de se ruer sur des aliments réconfortants. Il est préférable de découvrir la cause du mal-être et de trouver une stratégie adaptée pour y faire face. Apprendre à se connaître permet de différencier les symptômes des difficultés émotionnelles et de leurs somatisations.
Il faut prendre conscience de son état intérieur. Accueillir et identifier les émotions, prendre le temps de mettre des mots sur les maux. Notre corps nous parle, écoutons-le ! 😉

laetitia